Lors des Journées de l’Architecture en santé, les échanges entre professionnels, partenaires et donneurs d’ouvrage ont mis en lumière les tensions entre standardisation et innovation. Si la standardisation peut faciliter la conception et la construction, elle peut aussi limiter la capacité à créer des environnements véritablement guérissants.
Une approche centrée sur le juste besoin — c’est-à-dire une évaluation fine des usages réels — permettrait d’optimiser les espaces existants sans recourir systématiquement à l’agrandissement. Cette réflexion s’inscrit dans une logique de développement durable, un thème transversal aux deux événements.
L’événement Première ligne en santé a mis l’accent sur l’importance de briser les silos organisationnels pour améliorer l’accessibilité et la fluidité des soins. Les discussions ont souligné la nécessité d’une plus grande agilité, d’une adaptabilité accrue et d’une proximité renforcée des points de service, notamment par la réutilisation stratégique des infrastructures existantes, comme les centres de vaccination de la COVID-19.
Ce qui ressort de ces deux événements, c’est la volonté commune des acteurs du milieu de faire évoluer le système de santé vers un modèle plus préventif, plus intégré et plus durable. Cette dynamique inspire notre équipe à poursuivre ses efforts pour concevoir des environnements de soins qui répondent aux besoins réels des usagers, tout en soutenant les professionnels de la santé dans leur mission.
Dans cette optique, nous poursuivons notre veille stratégique et notre réflexion à travers des lectures ciblées, notamment :
– L’indomptable Mammouth de Pascal Mailhot et Marie-Michèle Sioui
– La réduction de la maladie au Québec, mémoire de l’Association de la santé publique du Québec
– The Case of Empathy-Based Design de Ian Sinclair
Ces ouvrages alimentent notre engagement envers une approche de conception centrée sur l’humain, l’empathie et la durabilité.