Le 22 avril dernier se tenait Le jour de la Terre, un mouvement participatif de sensibilisation environnementale qui fut célébré pour la première fois en 1970. Plusieurs rapports et recherches démontrent que nos actions des dernières décennies sont insuffisantes, mais refusant de nous abattre, nous portons notre attention sur demain, et les jours suivants, de concert avec le slogan de l’association Jour de la Terre Canada : Célébrons la terre par l’action !
Architectes, entrepreneurs, clients, technologues, designers, ouvriers, ingénieurs, manufacturiers : nous sommes nombreux à agir. Le secteur du bâtiment - de la construction à l’exploitation - représentant mondialement de 25 à 40% des émissions, nous formons une redoutable équipe, avons une force de frappe immense et les pistes d’actions ne manquent pas.
La conception de bâtiments touche principalement trois axes d’impacts :
– L’impact environnemental lors de la construction du bâtiment;
– L’impact environnemental causé par l’exploitation du bâtiment;
– L’impact sur la qualité de vie des communautés qui l’habitent.
Pour faire mieux, nous nous efforçons de construire moins. Eh oui, c’est paradoxal pour notre industrie, mais nous sommes nombreux à l’affirmer: Les meilleurs mètres carrés sont ceux qu’on ne construit pas.
Concrètement nous visons à :
-Conserver, restaurer, et requalifier notre patrimoine bâti;
« Une pierre qu’on conserve, c’est une pierre qu’on ne jette pas. »
– Michel Boudreau, Architecte et Chef de pratique, Ouvrages patrimoniaux
-Évaluer avec justesse les besoins des clients et favoriser la polyvalence des espaces;
« En avez-vous vraiment besoin ? »
– Sabrina Gilbert, Architecte en planification immobilière
-Sensibiliser nos clients à bien entretenir leurs bâtiments et éviter des remplacements précoces;
-Éviter de construire sur des sites vierges.
Et lorsque l’on doit tout de même construire, nous regardons à comment intégrer une structure en bois. Lorsqu’il est bien exploité, le bois est un matériau produisant peu de GES en comparaison à l’acier ou au béton. Puis, nous réfléchissons à comment :
-Concevoir le bâtiment pour profiter des stratégies passives et réduire notre consommation de ressources;
« Ça a tellement d’impact, c’est insane ! »
– Émerick Duquette, Architecte certifié PassivHaus
-Concevoir des enveloppes performantes, saines et durables;
« La mousse plastique, dans 50 ans, qu'est-ce qu’on va faire avec ça ? »
– Charles Benoit-Beaulé, Ingénieur
-Proposer des solutions vérifiées et durables dans le temps;
« Chaque bâtiment est un prototype, mais on ne peut pas se tromper. »
– Jean-Yves Montminy, Architecte associé et Chef de pratique, Gestion de projets
Le troisième axe est lié à la raison première de notre métier: construire pour des gens. C’est ainsi qu’avec passion, nous abordons la conception de chaque espace pour qu’il soit confortable, sain, pertinent, efficace. Bref, qu’il favorise le bien-être des individus.
Toutes ces actions peuvent être encadrées par des certifications telles LEED, WELL, PassivHaus, que nos clients sont de plus en plus nombreux à demander et pour lesquelles nous avons de plus en plus de talents expérimentés. Néanmoins, notre démarche se veut une réflexion profonde.
« Ultimement, sauver la planète, c’est une vision qui inclut toutes les générations. »
– Marie-Claude Leblond, Architecte PA LEED
Notre démarche est ainsi alimentée par la pluralité de voix au sein de notre firme, voix que nous souhaitons joindre à celles de tous nos confrères et collaborateurs. Nos jours sur la Terre se construisent ensemble : trouvons une action pour chacun et renversons la vapeur.
Les images ci-dessous ne sont que quelques exemples de nos projets qui mettent de l'avant des stratégies durables novatrices, telles:
-L'intégration d’un mur solaire conçu par notre équipe sur le Centre sportif de l’École Nationale de police du Québec ;
-L'installation d’un tunnel de préchauffage de l’air frais, un des plus ambitieux projets de géothermie au pays, et récupération des eaux de pluie pour, entre autres, alimenter le système de gicleur au Poste frontalier de Armstrong ;
-L'utilisation d’arbres coupés dans la construction du bâtiment de Sécurité Nature par l’utilisation d’une scierie portative et de séchoir ;
-La conception d’une tour solaire pour la Maison de jeux de Québec et l'obtention d’une certification LEED argent ;
-L'obtention d’une certification LEED-NC pour l’Établissement de détention de Roberval ;
-La récupération des eaux de pluie pour le lavage des autobus au Centre Métrobus et l'obtention d’une certification LEED argent ;
-La conception du Siège social de STGM selon des stratégies durables, faisant du bâtiment un des plus performants et durables au pays, lui accordant une certification LEED Platine.
