Pour clore le chapitre du groupe de recherche HLNQ après plus de 10 ans à collaborer avec les communautés nordiques, STGM et plusieurs partenaires – Groupe A / Annexe U, Groupe BC2 et MXHX – ont participé à un exercice de synthèse finale. L’objectif consistait à élaborer une synthèse illustrée des différents projets du groupe de recherche dirigé par Geneviève Vachon, dans le but de remettre aux partenaires locaux un cadeau représentant le legs d’HLNQ.
Myrtille Bayle, Sandrine Tremblay Lemieux, Frédérique Trottier et Jérémie loeub ont eu la chance de participer à 10 ateliers en alternance permettant d’échanger, de réfléchir et de dessiner avec l’aide d’étudiants et sous la direction de Myriam Blais, Geneviève Vachon et Samuel Boudreault.
La synthèse a pris la forme d’un « manifresque » (manifeste + fresque) illustrant le village nordique de Kuujjuaq dans 50 à 60 ans et ayant comme prémisse que le Nunavik est autonome et fier décisionnaire de son avenir politique et économique. Kuujjuaq devient alors un village-capitale à l’image de « la façon de faire inuit » (the Inuit way) qui amène une nouvelle vision de l’organisation spatiale du village, de l’aménagement urbain, des espaces culturels et de la façon de vivre et d’habiter avec le territoire. Le résultat devait être à la fois utopique et réaliste.

Afin de se projeter dans le futur, un consensus a été établi autour de 7 intentions qui jetaient les bases de l’exercice. Autour de la carte centrale, on retrouve les vignettes représentant les différents hubs de la communauté future. Ces vignettes sont issues des projets réalisés par les étudiants d’habiter le Nord québécois tout au long du programme. L’exercice a permis à l’équipe de rêver le village nordique de Kuujjuaq en imaginant le cœur de la communauté. Plusieurs éléments y ont été repensés, notamment l’insertion du hub central sur la gouvernance et le savoir. L’habitation en plusieurs déclinaisons prend également une place importante. Ajouter à la densité en proposant une diversité de logement était un des défis de l’exercice. Redonner une importance au « land » à l’intérieur même de la communauté était un autre élément mis de l’avant.

Mais le plus gros défi dans ce mandat était d’arriver à représenter graphiquement tous les éléments à la fois naturel et physique sans surcharger la carte, mais le résultat est une réussite grâce à la collaboration d’étudiants dévoués – Jade Blais, Vincent Morrier et Izeult Lauzier-Larouche.
Voici, en images du processus qui a mené au produit final ainsi qu’une image aérienne récente de Kuujjuaq.

Le manifresque a été imprimé sur un textile de très grande dimension. Il a été présenté aux collaborateurs de Kuujjuaq.